◆◆ Le bourgeonnement ◆◆
-- Le comportement de la mort, si étrange.
1
"Comme si nous nous asseyions dans le feu pour converser."
Comme si ... les choses invisibles venaient toujours nous déranger
Elles ont une bonne voix
toujours en train de chanter. Elles saisissent nos oreilles, comme si
elles sont deux grandes ailes en plein vol
qui portent une route de montagne, et ses marches de pierre glissantes. Comme la profondeur
cette belle femme
et ce qu'elle nous dévoile : seulement une mèche de cheveux
ou tout simplement, un prélude triste et flétri
dans les parfums rencontrés accidentellement
révèle le ruisseau et le vent perdus
2
Copions l'oubli
Copions chacune de nos rencontres
Copions l'illusion rayonnée quand le noir est couvert par le noir
Copions les poudres-éclair scintillantes sur les ailes des papillons
Quand ils bouillonnent agréablement au coucher du soleil
Quand à un autre printemps, posés sur un pont, ils disent instinctivement la vérité:
la personne que vous voyez est votre moi dans dix ans
3
Je dois mentionner le vent du sud, qui nous abandonne dans une cour bleu clair
Je dois mentionner aussi la tempête de pluie d'il y a plusieurs années
la mer sur laquelle galopait la foudre
A cause de la solitude nous ouvrons les fenêtres l'une après l'autre
A cause du désir l'ame en fugue
sur la couronne obèse de camphriers tourne comme un moulin à vent
Je dois mentionner les terres stériles
les attentes fertiles
et
les squelettes du vent qui demeure ici . Cette construction comme une ruche,
nous laisse apprécier si vite tous les secrets gardés par les dieux.