The moon begins her stately ride
Across the summer sky;
The happy wavelets lash the shore,—
The tide is rising high.
Beneath some friendly blade of grass
The lazy beetle cowers;
The coffers of the air are filled
With offerings from the flowers.
And slowly buzzing o'er my head
A swallow wings her flight;
I hear the weary plowman sing
As falls the restful night
荐稿编辑: 叶如钢
2. 汉译法
《夹在书里的一片树叶》
中文原作: 胡弦
法语翻译: 山水如歌
Une feuille intercalée dans un livre (法语)
de HU Xian, traduit du chinois par Shanshui Ruge
De plus en plus légère, installée de côté dans l’obscurité
illusoire : elle a besoin que les pages soient fermées, afin de retrouver
la sensation qu'une histoire s’est interrompue sous contrainte.
Le dos du livre est épineux, une force subtile
pénètre dans les nervures, ainsi elle convoie, du fond de son cœur,
certaines voix secrètes vers le bord linéaire et irrégulier de son corps.
« Il n'est rien que l'obscurité ne puisse connaître, y compris
l'authenticité de l'introspection.»
Elle devient de plus en plus sèche, une sorte de volupté obstinée réclame
une forme charnelle (semblable aux dérivés d'un labyrinthe).
Parfois, l'obscurité est trop profonde, trop auto-indulgente, comme
la vie difficile à résumer de quelqu'un...
Elle ne s'inquiète point, car même si l’immensité est sans fin,
l'unique tourbillon se trouve cependant en son sein. Elle tend
son pétiole mince et long au-delà du corps
vers la vaste étendue de vide : elle peut encore
toucher le passé, et s'ingérer dans les rugissements et les souffrances
qui se tiennent à l'écart depuis fort longtemps. « Le temps n'est pas équilibré.
Que pouvez-vous faire à ce qui appartient au passé ?»
Beaucoup de choses tournent alentour : suspense, grand rire, narration
d'une vérité autoproclamée…
Occasionnellement, sous l’implication des chapitres adjacents, passe
un courant d’air, mais ce n'est plus un vent, juste
une sorte de chose anonyme qui cherche un refuge.
« Seulement beaucoup plus tard, vous saurez ce qui s'est passé,
et dedans, tous les secrets que même la lumière peine
à déceler.»
Une fois quelqu'un a ouvert le livre, la lumière comme
un monstre aveuglant, y a pénétré soudainement, mais
la passion hors contrôle ne pouvait déranger plus rien, à l'aide
de l’odorat et la haleine féroces du prédateur, elle a découvert que
par rapport à l'obscurité, l’illumination
était légère, éphémère, et afférente
à une illusion que l’on pouvait dénouer par le silence.
«Ce qui est applicable à toute une vie, est évidemment paradoxal
par rapport à un certain événement accidentel ... » Lorsque les pages s'ouvrent à nouveau, l'obscurité
et la lumière confluent brusquement encore une fois, elle reste toujours
surprenante, les deux faces rugueuses et lisses peuvent encore
conter séparément...
- Connaissant profondément la substance du silence, comme
la dernière relique d’un musée de papier, elle survit
en s'appuyant sur toutes les expériences d'échec, dans son cœur
les fragments restants relient toutes les partialités de la vie, et
un tout qui existe mais toujours impossible à narrer.